Et si Facebook rendait dépressif ?

Geeky frustrated businessman looking at his laptop

Vous passez votre temps à surveiller les profils de « friends » que vous ne pouvez plus saquer ? Votre vie est devenue est concours de clics sans but précis ? Et si vous étiez digi-dépressif ? Nos pistes pour le savoir.

Vous vérifiez les profils de vos « frenemies » plus souvent que ceux de vos friends. Faire du fact-checking des publications de vos amis – tels les gugusses de Arrêt sur Images devant la gugusse Caroline Fourest – vous semble parfaitement normal.

Votre devise ? « Jamais sans mon Facebook » : les tronçons aériens des lignes 2 et 6 sont vos préférés (si vous êtes Parisien, bien sûr). D’ailleurs vous les prenez tout le temps, même si ça vous fait faire un détour. On s’en tamponne, y’a du réseau.

Vous avez acheté des actions chez Yo, l’application qui ne sert qu’à dire « yo ». Mot envoyable à vos amis comme à vos ennemis, sans prêter à conséquence.

Vous détestez les betteraves mais vous en commandez souvent parce que le filtre Amaro d’Instagram les rend tellement sexy. Si ça peut rendre les amis jaloux…

ANNA SLEE

Paru dans Technikart #207, novembre 2016