Que porter en Libye cette saison ?

Notre mannequin, qui se prénomme Bernard-Henri et nous vient du boulevard Saint Germain, a choisi, pour se rendre dans un pays aux températures parfois excessives (à Tripoli et à Benghazi, elles peuvent monter l’été jusqu’à 45 °C ), une tenue parfaitement adéquate. Ici surpris dans les ruines de Benghazi, Bernard-Henri porte une chemise blanche confectionnée sur mesure chez Charvet (350€, 28 place Vendôme 75001 Paris), assez légère pour limiter l’apparition de toute tache de transpiration (toujours fâcheux quand on se fait prendre en photo avec un sympathique chef d’insurgés).

Pour le costume, Bernard-Henri se contente de l’incontournable bleu-nuit de chez Dior (à partir de 1 700 €), un bijou de tailoring à l’ancienne, porté avec des mocassins cirés Berluti (à partir de 780 €, disponibles sur mesure, 171 boulevard Saint-Germain, 75006 Paris), pratiques et discrets. Un sans faute. 

Ou presque : manque un livre qui dépasserait de sa poche, et pourquoi pas la correspondance de son philosophe préféré Jean-Baptiste Botul, Du trou au tout (éd. de la Découverte, janvier 2012).

LAURENCE REMILA (avec Loïc Douhaud)

(Photo promotionnelle prise par Marc Roussel et fournie par les éditions Grasset pour la promo du livre de BHL, La guerre sans l’aimer : Journal d’un écrivain au cœur du printemps libyen

Article paru dans Technikart #158, décembre 2011