Voici le classement du mois rédigé par nos soins. En toute sobriété. A vous de juger
UP
En route pour son troisième
Oscar d’affilé, Emanuel
Lubezki offre à The Revenant
toute la grâce et l’élan
mystique qu’Innaritu, lui,
peine à trouver. Le chef’op
mexicain est devenu l’un
des plus grands auteurs
hollywoodiens.
Ne pas louper The Wolf Pack,
ce doc maboul qui débarque
straight to dvd. Sujet sidérant
(une fratrie, élevée par des
parents intellos hippie, n’a jamais
quitté son appart’ new yorkais),
fixette cinéphile rigolote (ils ont
maté beaucoup, beaucoup de
films) et hallu totale.
Jobs donne l’avantage de voir
Danny Boyle faire du Fincher
moyen, ce qui lui évite d’aller faire
ailleurs du très mauvais Boyle. C’est
déjà ça, merci Aaron et David !
Chris Pine était la révélation
fracassante du Star Trek de JJA, et
l’un des patronymes les plus rigolos
d’Hollywood. Depuis, sa carrière
ressemble à un champ de mines. Et ce
n’est sûrement pas The Finest Hours
qui le sortira de cet enfer.
Notre cher Yal Sadat a beaucoup ri
devant Avé César !, le dernier Coen et
tient à vous le faire savoir. Il avait aussi
beaucoup ri devant Burn After Reading.
Tirez-en les conclusions que vous voulez.
James Cameron s’amuse de repousser
son Avatar 2 de six mois toutes les deux
semaines ? Il n’est pas au courant qu’on se
sent très mal sans lui, comme si on était
sans boussole, sans papa, sans désir, sans
attentes, sans rien ? Allez James, mets le
bleu de chauffe nom d’une pipe !
DOWN
Paru dans Technikart #198 février 2016