Au cœur du cœur de l’arrondissement numéro 10 du petit Paris est implanté le Scherkhan. On ne parle pas ici du pire ennemi de Mowgli mais bel et bien du lieu de prédilection des vedettes d’une grande clique d’altruistes dotés, appelés plus simplement les artistes.
En tête à tête avec la passion. Du cinématographe au graffeur en passant par l’étoile, le peintre ou encore le chanteur, tous se pointent à toute heure pour boire, rire, fumer et tchatcher en complexe, sans complexe. Les minutes (comptées en heures) passées dans ce café carrefour poétique s’appellent d’instinct « les minutes à la page ». « Hey Julie ! Salut Amel ! Arthur, quel style ! Lolita, ma fleur… » Légèreté, simplicité et amitié règnent au rendez-vous et sont respectés par tout : autant le café que le croissant que la planche (mixte quand elle en a envie) que le fish and chip que la pomme au four et surtout que les playlists de ses si tendres bar(wo)mans. Mais pas que ! Un panaché ! L’atmosphère, l’entrain c’est aussi grâce à Mamie, au pharmacien, à l’avocat et au chat du voisin. En leur remerciant de leur fidélité.
Ca balance pas mal au Scherkhan. On expose et on découvre : les pochoirs poétiques de Misstic, les photographies de guerre de Patrick Chauvel, la collection ultra-privée de Harry Lunn, Jeanne la figurine mythique de Arthur Simony et ci, et ca et même plus que ca…
Dans le vent, à l’abri. A midi ou à minuit. Avec chouquette (personne de taille enfant) ou sans palette. Amateur ou papoteur. Vos amis et votre café sont au Scherkhan. RAWR.
Article réalisé au Scherkhan, 66 rue d’Hauteville, Paris X(xx).
Même leur site est dans le vent : Le Scherkhan