SQUATS ARTISTIQUES

Paru dans le Hors-Série Art de Technikart – 14/10/09

Neuf artistes viennent squatter nos pages. Sept inédits for your eyes only.

CAMILLE HENROT Pages inédites de la maquette du livre Retour de flamme, à paraître chez Leo Scheer au printemps 2011. Ces pages ne seront jamais publiées… Courtesy de l’artiste.

FLORIAN & MICHAEL QUISTREBERT Représentations du Chrysler Building, dans une version amorphe. Au fur et à mesure de la série, le bâtiment devient de plus en plus mou et dégoulinant, jusqu’à devenir un tas tombé au sol. Courtesy galerie Crèvecœur.

MLADEN BIZUMIC Sometimes Old Sometimes New (1894-2009). Série de collages réalisés à partir d’éléments photographiques tirés du portfolio architectural, The Moderne Neubauten aus Deutschland publié en 1894. Courtesy de l’artiste.

SYLVAIN ROUSSEAU & YANN RONDEAU Our Duty is to Experiment (2009) est le deuxième collage d’une série reprenant des visages tutélaires de l’art et leurs préceptes. Ici, le visage de Rodchenko sur le corps d’un homme pratiquant le hoola-hoop et qui, de manière détendue, porte une poutre métallique sur laquelle repose en équilibre l’Hesperia Tower de Richard Rogers. Courtesy galerie LHK, Paris.

SEAN DUFFY International Playboy (2004) représente la banlieue dont est issu Sean Duffy. La Geo Metro modèle 1993 est, par essence, la première bagnole du teenager under-age qui roule les mécaniques sur le parking d’un lycée de la San Fernando Valley. L’artiste angelino manipule cette icône vernaculaire, symbole à la fois de la liberté adolescente et du déterminisme social, pour en faire un décor tout droit sorti d’un studio hollywoodien. Courtesy de l’artiste et de Susanne Vielmetter Los Angeles Projects.

CORENTIN GROSSMANN Le trésor est sur le toit (2009). Le travail de Corentin Grossmann est une recherche permanente de formes hybrides par lesquelles il propose des connexions entre des domaines de réflexion que l’on tient trop souvent cloisonnés. Des représentations archétypales, des icônes, ou encore des imageries populaires vont se trouver déréglées, parasitées par un mode de réécriture personnel faisant surgir certains mécanismes inconscients d’associations d’idées. Courtesy, galerie Jeanroch Dard.

MATTHEW DAY JACKSON Dymaxion Biotron s’inspire des théories de l’architecte américain Richard Buckminster Fuller. Le terme « Dymaxion », contraction de « dynamic maximum tension », est d’ailleurs une invention de ce dernier. Allégorie de la mort et de l’Utopie, l’œuvre est une modélisation du squelette de Matthew Day Jackson, réalisée avec divers éléments censés interagir entre eux pour générer le maximum d’énergie possible. En effet, bien que le squelette soit mort, il dégage une puissance impressionnante et donne l’impression de pouvoir se mouvoir. Courtesy de l’artiste.